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Jazz Magazine parle du Trio Berg Jeanne Surmenian

Jazz Magazine parle du Trio Berg Jeanne Surmenian...

Le cap de l’accomplissement et de la maturité

« Un trio parfaitement abouti au lyrisme rare et aux charmes intemporels. »

Deux années auront suffi au trio d’Edwin Berg pour passer le cap de l’accomplissement et de la maturité. Exit les procédés répétitifs empruntés aux courants minimalistes et les clins d’œil à un jazz « easy listening » à la E.S.T., l’heure est à la mélodie chantante, à l’équilibre sonore et à la mise en avant d’une esthétique collégiale alliant sensibilité, swing et élégance.

Edwin Berg, qui fût à la fois bercé par la musique classique et par la chanson pop, prend du plaisir à jouer des mélodies et à faire chanter son piano : sur Doe Marr, il joue en chantonnant à l’arrière-plan, s’aidant même d’un mélodica pour exposer le thème pendant que ses deux complices assurent un groove puissant et léger à la fois.

Les chansons vont donc être à l’honneur et ce n’est pas un hasard si on y trouve des standards comme The Way You Look Tonight ou Who Can I Turn to ?, immortalisés aussi bien par des chanteurs que par des pianistes.

Il fallait du toupet (et beaucoup de talent !) pour oser reprendre Ma Dernière volonté de Serge Reggiani et réussir à en faire un standard de jazz sensible et gracieux.

Les compositions personnelles relèvent le même défi mélodique, que ce soit dans le swing subtil de Poussières d’Ange du batteur Fred Jeanne, dans l’ambiance arabo-andalouse des Trois Sœurs de Salamanca du bassiste Éric Surménian ou enfin dans l’entraînant Carrousel du pianiste Edwin Berg.

Lionel ESKENAZI

Edwin Berg (p), Éric Surménian (b), Fred Jeanne (dm). Février 2011.

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